24 Octobre 2018
Ce dimanche 21 octobre nous étions 17 au départ de la randonnée qui devait nous faire découvrir les merveilles que recèle la vallée des Baux. Tout d’abord, les Alpilles furent franchies avec une aisance déconcertante : la montée en voiture jusqu’au parking puis la descente à pied … Pour une mise en jambe c’est mieux ainsi.
La belle et large piste du GR6 nous a offert un splendide panorama sur ce long massif Provençal puis a laissé place au tortueux sentier des Lombards qui nous a amené jusqu’à la vallée où les gigantesques champs d’oliviers du mas de la Dame nous ont accueillis. Cette région, c’est aussi la vigne comme nous le rappelle le mas Sainte Berthe où à la faveur d’une petite halte un de nos compagnons de marche a pu se ravitailler. Le repas de midi sera donc agrémenté d’un produit local !
Puisqu’on parle de manger, vite, vite on accélère le pas : à l’instant où midi sonne les grognements réprobateurs de certains estomacs les plus sensibles se font entendre par la voie de leurs maîtres. Nous prenons place sur la tête d’un gros caillou : belle table avec un panorama à 360° sur la vallée, les Alpilles et l’arrière du château, à l’abri du vent et doucement réchauffée par un soleil d’octobre qui engage à faire la sieste. Mais on ne s’attarde pas. Les gamelles et les verres à peine vidés, nous voilà repartis vers les Baux que nous avons prévu de visiter. Le village tout en pierre est magnifique et encore bien fréquenté, notamment les boutiques mais nos dames ont été raisonnables …
Prochaine étape, le promontoire « d’en face ». L’ascension en fut périlleuse car en pleine digestion ! Un cordon humanitaire s’est alors formé pour aider les plus éprouvés à franchir une via ferrata formée de quatre barreaux d’échelle. Aucune perte à déplorer. Nous reprenons notre route qui nous offre par endroit des points de vue formidables.
Le retour par la crête s’est fait d’un bon pas. L’écurie où sont parqués nos purs sangs se fait sentir … à moins que ce ne soient les brioches pralines que Christine a confectionnées ? En effet, une belle récompense nous attendait et nous l’avons engloutie non sans avoir au préalable étiré tous nos muscles meurtris. Allez ! Une mousse par-dessus et on se dit « à la prochaine ! ».