Association de randonnée pédestre et de marche nordique affiliée à la FFRP
6 Novembre 2020
Après la belle journée de samedi c’est une météo incertaine qui nous a accompagnés sur les sentiers. Nous étions donc 14 marcheurs à prendre la direction de Le GARN, un vieux village Gardois du sud Ardèche. Une boucle de 16 km avec 600 mètres de dénivelé était au programme.
La traversée du village, en pleine reconstruction, s’est faite d’un pas alerte. Le sous-bois verdoyant que nous avons emprunté pour descendre sur la rivière nous a plongé dans une relative obscurité. A choisir, il vaut mieux l’obscurité que l’eau froide de l’Ardèche … pour un plongeon. Petite halte sur une des plages qui la jalonnent pour nous préparer au plat de consistance de cette randonnée. Quelques friandises nous y aideront. On rebrousse chemin pour reprendre le sentier des gorges. C’est un lacet tortueux qui tantôt nous éloigne des berges et tantôt nous en rapproche. Ce parcours d’obstacles nous oblige à la plus grande prudence lorsque nos pieds se posent sur les rochers humides et fait appel à la souplesse naturelle que nous avons su garder, malgré les années, sur des portions accidentées. Par moment, on oublie nos bâtons pour utiliser nos mains voire d’autres parties de notre anatomie. Le convoi avance lentement mais sûrement … mais lentement quand même. A ce moment, l’inquiétude me gagne car n’oublions pas le changement d’horaire et qu’à nos estomacs il est précisément 13h30. Je décide donc d’abandonner les plus lents 😄 qu’on casserait la croute là où nous nous trouvons ! Quelques gouttes de pluies font leur apparition…
Nous voilà repartis, direction la Maladrerie des Templiers. Les ruines dont l’origine est incertaine se trouvent au centre du cirque de la Madeleine, au pied d’un promontoire que nous gravissons et qui nous offre malgré la végétation touffue quelques belles prises de vues. Ces quelques instants de repos nous permettent d’attaquer la remontée vers le plateau et de quitter ces gorges majestueuses. Les larges pistes qui nous ramènent aux voitures ne sont pas pour nous déplaire car en cette fin d’après midi les jambes sont lourdes.
Depuis, nous revoilà confinés et c’est dans cette situation que l’on s’aperçoit que c’est une chance de pouvoir partager ces bons moments sur les sentiers de notre si belle région. J’espère pouvoir vous retrouver rapidement dans une prochaine randonnée et en attendant, prenez bien soin de vous.
Amicalement
Pascal